40% des français rêveraient d’acheter une résidence secondaire, et 13% en dispose déjà, selon une étude Elabe réalisée pour le Crédit Foncier en 2018.
Avec plus de 3,3 millions de résidences secondaires, la France se place en première position au niveau Européen, avec 9,5% du parc de logements identifiés comme résidences secondaires.
L’analyse
départementale fait ressortir un fort contraste entre les départements côtiers
et le sud d’une part, et les départements du nord et nord-est d’autre part.
Donc, en examinant les données à l’échelle infra-communale (voir carte IRIS en introduction), on observe des distorsions significatives sur le territoire.
Ces variations s’expliquent principalement par l’impact marqué du tourisme sur les zones côtières et montagneuses.
Les régions de bord de mer et de montagne présentent des empreintes touristiques évidentes, avec une concentration notable de résidences secondaires. Ce phénomène crée des disparités géographiques importantes, influencées par l’attractivité touristique de ces zones spécifiques.
En France, plus de 350 communes affichent un taux de résidences secondaires supérieur à 70% des logements totaux.
Le village de GERM, dans les Hautes-Pyrénées, se distingue en tête au niveau national avec 671 résidences secondaires pour seulement 38 habitants, d’après les données de l’INSEE. Ce chiffre impressionnant reflète l’attraction particulière de cette commune pour les résidences secondaires.
Lorsque l’on se concentre sur les communes de plus de 2 500 habitants, 25 d’entre elles présentent également un taux de résidences secondaires supérieur à 70%. Ces chiffres révèlent une tendance marquée dans certaines régions du pays.
Département | Commune | Population | % en résidence secondaire |
73 | Les Belleville | 2 975 | 89,30% |
11 | Leucate | 4 373 | 84,70% |
73 | La Plagne Tarentaise | 3 685 | 84,20% |
14 | Villers-sur-Mer | 2 719 | 83,80% |
74 | Morzine | 2 870 | 83,60% |
66 | Le Barcarès | 5 316 | 82,50% |
74 | Megève | 3 210 | 81,30% |
30 | Le Grau-du-Roi | 8 434 | 81,00% |
11 | Gruissan | 4 996 | 79,90% |
14 | Cabourg | 3 664 | 79,40% |
85 | La Tranche-sur- Mer | 2 863 | 79,20% |
62 | Le Touquet-Paris- Plage | 4 285 | 78,50% |
73 | Tignes | 2 569 | 78,40% |
11 | Fleury | 3 906 | 78,10% |
33 | Lacanau | 4 577 | 74,90% |
34 | La Grande-Motte | 8 755 | 73,90% |
40 | Seignosse | 3 843 | 73,90% |
34 | Valras-Plage | 4 186 | 73,80% |
83 | Le Lavandou | 5 533 | 72,90% |
62 | Camiers | 2 662 | 72,50% |
2A | Zonza | 2 675 | 71,70% |
14 | Deauville | 3 701 | 71,50% |
56 | Carnac | 4 236 | 71,40% |
73 | Bourg-Saint- Maurice | 7 228 | 71,10% |
33 | Soulac-sur-Mer | 2 621 | 70,10% |
Par ailleurs, l’analyse des données selon la taille des villes révèle que plus une ville a une population importante, plus le taux de résidences secondaires y diminue logiquement. Cette tendance s’explique par la densité urbaine, où l’espace est principalement réservé aux résidences principales.
Pour conclure, les grandes villes, en raison de leur population croissante, enregistrent une diminution progressive des résidences secondaires, tandis que dans les zones moins peuplées, ces résidences demeurent plus courantes. Cette tendance reflète l’usage différent de l’espace en fonction de la densité de population.